SNAP Canada

La SNAP Canada se félicite du plan pour protéger 25 % des océans et du renforcement des normes relatives aux aires marines protégées

Le plan identifie de nouveaux sites sur les trois côtes avec des normes de protection minimales interdisant le chalutage commercial de fond, l’exploitation minière, pétrolière et gazière, et les déversements

De gauche à droite : Sandra Schwartz, SNAP Canada, l’honorable Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, et Susanna Fuller, Océans nord.

Le 8 février 2023, territoire non cédé des Nations səl̓ílwətaʔɬ (Tsleil-Waututh), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam) – La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Canada) se félicite de la voie choisie par le Canada pour protéger 25 % de son territoire océanique d’ici 2025, 30 % d’ici 2023, et des nouvelles orientations sur les normes de protection des aires marines protégées (AMP) annoncées dans le cadre du cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5)

« Nous sommes heureux de constater que le Canada est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs de protection de 25 % de son territoire océanique d’ici 2025 et de 30 % d’ici 2030, tout en garantissant la qualité par des normes de protection minimales qui interdisent le chalutage de fond commercial, l’exploitation minière, pétrolière et gazière, et le déversement dans toutes les nouvelles AMP est enfin officialisée dans une politique gouvernementale », a déclaré Sandra Schwartz, directrice générale nationale de la SNAP Canada. « Nous avons ainsi la certitude, dont nous avions grand besoin, que le Canada peut atteindre ses objectifs et que les nouvelles aires marines protégées du Canada seront efficaces. » 

En décembre dernier, lors de la 15e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP15) des Nations Unies qui s’est tenue à Montréal, le Canada a joué un rôle déterminant dans l’obtention d’un nouvel accord mondial visant à protéger et à restaurer la biodiversité, y compris les objectifs de protéger 30 % des côtes et des océans d’ici 2030 et de reconnaître l’efficacité de la conservation menée par les Autochtones. Le Canada a fixé un objectif intérimaire de protection de 25 % d’ici 2025 pour s’assurer d’être sur la bonne voie. 

La SNAP Canada a publié en juin dernier sa propre feuille de route pour atteindre l’objectif du Canada de protéger 30 % des terres et des océans du pays. Ce rapport, intitulé Feuille de route pour 2030 : Atteindre les objectifs de protection terrestre et marine du Canada, recense des dizaines d’opportunités de protection des océans partout au Canada, y compris des processus de planification de la conservation proposés et en cours ou déjà engagés — dont beaucoup sont des initiatives de conservation menées par les Autochtones. Si tous les sites potentiels sont approuvés et désignés d’ici 2030, la couverture totale des aires marines protégées au Canada passerait de 13,9 % à 30,4 % — dépassant ainsi l’objectif de 30 %.  

« Le succès dépend de la collaboration avec les partenaires autochtones et de la volonté politique des ministères et organismes gouvernementaux d’établir de nouveaux sites et d’assurer une protection de qualité », a déclaré Alex Barron, directrice du Programme national des océans de la SNAP Canada. 

Le Canada a d’abord annoncé qu’il établirait des normes de protection minimales pour toutes les AMP désignées par le gouvernement fédéral en 2019. Cette annonce s’appuyait sur les recommandations d’un groupe consultatif national sur les AMP constitué à la suite du tollé provoqué par une proposition visant à autoriser la poursuite des activités pétrolières et gazières en mer dans la ZMP (Zone de protection marine) du chenal Laurentien, située au large des côtes de Terre-Neuve-et-Labrador.  

« Environ quarante mille partisans de la SNAP ont écrit au gouvernement pour lui dire que les activités pétrolières et gazières ne sont pas acceptables dans nos aires marines protégées », a déclaré Alex Barron, « La réponse a été extraordinaire et, en conséquence, le gouvernement a non seulement renforcé la ZMP du chenal Laurentien, mais il a également annoncé qu’il élaborerait des normes de protection minimales qui interdiraient les activités pétrolières et gazières, l’exploitation minière, l’immersion et le chalutage de fond dans toutes les AMP. »  

Un rapport de 2021 de la SNAP Canada, Portrait des AMP : Évaluation des aires marines protégées au Canada, a mesuré le niveau de protection réel des dix-huit AMP fédérales du Canada. Les résultats sont mitigés : aucun des sites n’inclut explicitement les normes minimales de protection dans sa réglementation, mais quatre sites répondent probablement aux normes minimales de protection dans la pratique, car les activités nuisibles sont restreintes par d’autres moyens ou il est très peu probable qu’elles se produisent. Les normes minimales s’appliqueront à toutes les nouvelles AMP fédérales. Les sites établis avant 2019 seront examinés dans le cadre de chaque cycle de planification de la gestion des sites. 

« Nous savons que pour obtenir des avantages environnementaux, sociaux et économiques que nous attendons des aires marines protégées – comme des pêcheries saines et le stockage du carbone – elles doivent être fortement protégées », a déclaré Alex Barron. « Cela signifie que les normes de protection minimale sont, comme leur nom l’indique, le minimum nécessaire pour assurer une protection efficace. Dans la plupart des cas, les écosystèmes ont besoin de plus, par exemple pour faire face aux impacts des autres méthodes de pêche et de la navigation. » 

La SNAP Canada a également constaté avec satisfaction le renforcement de la protection des océans par la nouvelle politique sur les aires marines nationales de conservation (AMNC) établie par Parcs Canada et annoncée la semaine dernière. Les AMNC sont l’outil utilisé par Parcs Canada pour protéger les zones côtières et océaniques qui ont une valeur écologique et culturelle importante. D’autres annonces ont porté sur les progrès de l’AMP Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsig̱is au large de la côte ouest de l’île de Vancouver et l’approbation du plan d’action du réseau d’APM de la mer du Grand Ours par les Premières nations et les partenaires fédéraux et provinciaux. Ce plan d’action est une étape importante dans l’établissement d’un réseau d’AMP qui comprend de nouvelles zones protégées et une protection plus forte pour certains sites existants.   

Le bureau national de la SNAP et nos sections régionales ont hâte de travailler avec nos partenaires autochtones et les gouvernements fédéral et provinciaux pour soutenir la mise en œuvre et l’amélioration continue des mesures de protection des océans récemment annoncées dans le but d’atteindre l’objectif de conservation marine du Canada, qui est de protéger 30 % des océans du pays d’ici 2030.  

Contexte 

Apprenez-en plus sur le travail de la SNAP Canada pour soutenir l’établissement d’aires marines protégées au Canada. 

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À propos de la SNAP Canada  

La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Canada) est le seul organisme de bienfaisance au Canada qui se consacre à la protection de nos terres publiques, de nos eaux intérieures et de nos océans grâce à une forte présence nationale et régionale dans tout le pays. Œuvrant dans le respect de la souveraineté et du leadership des nations autochtones, nous sommes déterminés à protéger la nature pour contrer la double crise de la perte accélérée de la biodiversité et des changements climatiques. Notre vision est la protection permanente d’au moins la moitié des terres, des eaux intérieures et des océans du Canada afin de soutenir la nature et les êtres humains aujourd’hui et pour les générations futures. Pour en savoir plus sur la SNAP et son travail en faveur de la protection du patrimoine naturel du Canada, rendez-vous sur snapcanada.org. Joignez-vous à notre communauté sur Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn. Faites un don aujourd’hui. Agissez

À propos d’IMPAC5 

Du 3 au 9 février 2023, les plus grands professionnels de la conservation des océans du monde se réuniront à Vancouver, au Canada, pour tracer la voie vers la protection de 30 % de l’océan mondial d’ici 2030. Le cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5) réunira des professionnels de la conservation des océans et des responsables de haut niveau pour informer, inspirer et agir sur les aires marines protégées. IMPAC5 sera organisé conjointement par les Premières Nations hôtes – xʷməθkʷəy̓əm (bande indienne de Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Nation Squamish) et səlilwətaɬ (Nation Tsleil-waututh) – et le gouvernement du Canada, la province de la Colombie-Britannique, la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP Canada) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Parallèlement au Congrès, IMPAC5 proposera un certain nombre d’événements passionnants, dont le Festival de l’océan. 

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :  

Tracy Walden 
Directrice nationale, Communications et développement, SNAP Canada 
[email protected]  
613 915-4857 

Jenn Brown 
Coordonnatrice principale des communications, Programme des océans, SNAP Canada 
[email protected] 
416 389-6668