SNAP Canada

Rapport annuel sur les parcs présente une feuille de route pour atteindre les objectifs

  • Date de publication: 07 17 2018

Un rapport annuel sur les parcs présente une feuille de route pour atteindre les objectifs de protection des terres et de l’eau douce du Canada

Un rapport annuel sur les parcs présente une feuille de route pour atteindre les objectifs de protection des terres et de l’eau douce du Canada

OTTAWA – La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) publie aujourd’hui son rapport annuel sur les parcs intitulé Aires protégées : Un monde de possibilités pour l’avant et l’après 2020. La SNAP recommande aux gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et aux gouvernements autochtones des façons de travailler ensemble en vue d’atteindre l’engagement international de 17% d’aires protégées d’ici 2020 et de paver la voie pour renverser le déclin catastrophique et continu de la nature. Le Canada a une opportunité historique de protéger la nature et ce rapport fournit une feuille de route pour y parvenir.

Tandis que tous les paliers de gouvernements du Canada se sont engagés à travailler de concert pour atteindre les cibles d’aires protégées fixées pour 2020, le budget fédéral 2018 a prévu un investissement de 1,3 million de dollars pour la conservation. Ceci créé une opportunité sans précédent de protéger la nature dans un esprit de réconciliation entre les gouvernements autochtones et la Couronne, ainsi qu’entre tous les habitants du Canada et la nature.

Différentes voix s’élèvent partout à travers le Canada pour demander que des mesures soient désormais prises quant aux aires protégées et ce mouvement prend de l’ampleur.
À l’aube de 2020, les citoyens se demandent, le Canada peut-il y parvenir? La réponse est OUI. Dans chaque juridiction, le rapport de la SNAP identifie des sites où le travail de collaboration nécessaire à la mise en place de nouvelles aires protégées a déjà été mené. Si ces zones proposées étaient protégées, le Canada atteindrait une protection de 15% de son territoire et ce sans compter les nombreux autres territoires d’intérêt qui n’ont pas encore été identifiés publiquement. Par exemple, de nombreuses communautés autochtones, partout au Canada sont en train d’élaborer des propositions pour la protection de leurs terres et territoires traditionnels.

« En complétant la protection de ces sites, et en favorisant les plans d’aménagement axés sur la conservation, le Canada peut atteindre ses engagements de protection pour 2020, et se diriger dans la bonne direction pour aller plus loin afin de protéger ce dont la nature a vraiment besoin », déclare Alison Ronson, directrice nationale du Programme des parcs à la SNAP. « Le Canada a lui aussi la chance de devenir un chef de file mondial dans la protection de la nature d’une façon qui soutient les initiatives de conservation autochtone et met en avant la réconciliation. »

La SNAP formule les recommandations suivantes aux différents paliers du gouvernement :

  1. Démontrer leur engagement à doubler les aires protégées canadiennes en annonçant publiquement les secteurs qu’ils prévoient protéger d’ici 2020 pour contribuer à atteindre cet objectif;
  2. Élaborer d’ici 2020 un plan combinant la science occidentale et les connaissances autochtones afin de concevoir un réseau efficace d’aires protégées interconnectées qui agiront en tant que base pour la protection de la nature face aux changements climatiques;
  3. S’engager clairement à adhérer aux normes reconnues pour la protection de la nature, notamment celles élaborées par l’Union internationale pour la conservation de la nature et le Conseil canadien des aires écologiques;
  4. S’assurer que les sommes prévues au budget fédéral 2018 soient alloués principalement à la création de nouvelles aires protégées par les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones et les autres partenaires; et
  5. Soutenir le travail des gouvernements autochtones pour créer des aires protégées autochtones.

Le rapport comporte aussi des recommandations pour des mesures plus spécifiques dans chaque région du Canada.

La SNAP est prête à travailler avec les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones pour protéger nos paysages les plus emblématiques et la faune qui a élu domicile au Canada.

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Pour les demandes d’entrevues, contactez :
Charlène Daubenfeld
Responsable des communications, SNAP Québec
Bureau: 514-278-7627 poste 221
Cell: 514-378-3880
[email protected]

Images pour l’utilisation des médias

Contexte
Le Canada a été le premier pays industrialisé à signer la Convention sur la diversité biologique (CDB) de l’Organisation des Nations Unies, un accord international signé par plus de 195 pays dans le monde. En 2010, en tant que membre de la CDB, le Canada a promis de prendre certaines mesures pour protéger la biodiversité, notamment la protection d’au moins 17% des terres et des eaux intérieures du pays d’ici 2020.
Protéger la nature est l’une des meilleures solutions éprouvées pour ralentir la crise de la biodiversité.

Depuis plus de 55 ans, la SNAP a travaillé avec tous les paliers du gouvernement et de nombreux partenaires d’un bout à l’autre du pays pour protéger plus de terres publiques canadiennes.
Puisque nous sommes le seul organisme de bienfaisance pancanadien à protéger nos terres et nos eaux publiques, et puisque nous avons des sections régionales dans presque chaque province et région du Canada, nous avons une position unique pour aider les gouvernements à protéger ce dont la nature a vraiment besoin.

Les aires protégées sont importantes pour la conservation de la faune et des espaces naturels mais aussi pour leur production d’air pur et d’eau potable pour tous les Canadiens, le stockage du carbone et pour leur rôle majeur dans l’amélioration de notre santé et de notre bien-être. Elles ont aussi un avantage économique.
Les aires protégées tout autour du monde génèrent 600 milliards de dollars américains par an en dépenses directes, tout en coûtant moins de 10 milliards de dollars américains pour les gérer.

Médias

Le Journal de Montréal – Québec est en train de protéger des territoires qui sont… inaccessibles
Radio Canada – Une stratégie de protection qui mise presque exclusivement sur le Nord
La Presse – Mise en place d’aires protégées: Québec protège le Nord et ignore le Sud
Le Journal de Montréal – Forêts pour le tourisme ou pour les scieries?
TVA – Québec est en train de protéger des territoires… inaccessibles
Le Quotidien – La SNAP propose deux aires protégées
Radio Canada – La Société pour la nature et les parcs publie son rapport annuel