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SNAP Canada

Un élan à poursuivre : le point sur les progrès du Canada en matière de protection de la nature

Introduction et contexte

Les crises interreliées de la nature et du climat font partie des défis les plus importants auxquels l’humanité est confrontée à l’échelle mondiale. Il est urgent d’agir pour stopper et inverser la perte de biodiversité, qui est essentielle pour préserver la santé de notre planète et assurer notre avenir collectif. Le Canada a fait preuve de leadership en s’engageant à protéger au moins 30 % des terres et des océans d’ici à 2030, ce qui constitue un élément essentiel du nouveau Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Cet objectif ambitieux reconnaît le rôle essentiel des aires protégées dans la conservation de la biodiversité et l’atténuation des effets des changements climatiques.

Pour atteindre l’objectif de 30 %, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent collaborer avec les peuples autochtones afin de changer la donne pour la nature au Canada. À cette fin, tous les ministères doivent contribuer à cet objectif commun.

Ce rapport examine les progrès réalisés par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux au cours des deux dernières années en vue d’atteindre l’objectif de protéger au moins 30 % des terres et des océans d’ici à 2030. Pour évaluer ces progrès, nous avons non seulement examiné des aires protégées supplémentaires sur le terrain depuis notre rapport de 2021, mais aussi les indicateurs de progrès vers cet objectif de protection de 30 % d’ici 2030. Nous avons pris en compte les trois critères suivants :

  1. Progrès vers l’objectif, y compris les engagements, les processus, les politiques ou la législation pour soutenir la mise en œuvre (par exemple, de nouveaux objectifs ambitieux en matière d’aires protégées), les accords avec les partenaires pour poursuivre les études de faisabilité, etc.
  2. Soutien à la conservation menée par les Autochtones, y compris les aires protégées et de conservation autochtones (APCA), par le biais d’un financement, d’une législation, d’une politique ou d’autres engagements ou mécanismes publics.
  3. Considérations relatives à la qualité, notamment le fait de savoir si les aires protégées et les autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) répondent aux normes de qualité internationales et canadiennes et si des pratiques de gestion efficaces ont été mises en place.

Résumé

Le gouvernement fédéral a réalisé d’importants investissements dans la conservation de la nature et a pris l’initiative d’agir pour enrayer la perte de biodiversité. Les provinces et les territoires, qui détiennent le pouvoir décisionnel principal en matière foncière, ont réalisé des progrès variables, certains ayant pris des engagements ambitieux et réalisé des avancées au cours de l’année écoulée, tandis que d’autres ont fait peu ou pas de progrès.

Dans tout le pays, les gouvernements autochtones ont constamment démontré leur engagement à conserver leurs territoires ancestraux sur terre et en mer, en concevant des plans et des initiatives novateurs qui allient la science occidentale aux connaissances et à la sagesse traditionnelles des peuples autochtones. Cet engagement et ce leadership continuent d’être à la pointe du progrès en matière de protection de la nature et seront essentiels pour stopper et inverser la perte de biodiversité au Canada. Toutefois, les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent absolument apporter un soutien plus complet et plus cohérent.

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