Montréal, le 17 février 2022 – La SNAP Québec salue la protection de 10 nouveaux milieux naturels de proximité. Avec l’annonce d’aujourd’hui, le gouvernement fait un pas dans la bonne direction pour combler les lacunes en conservation dans le Sud du Québec.
La mobilisation citoyenne et environnementale porte fruit
La création de ces quatre nouvelles aires protégées et l’aboutissement de six projets d’agrandissement d’aires protégées existantes est en bonne partie le fruit de la mobilisation de nombreux groupes citoyens, élus locaux et organisations environnementales pour la protection de milieux naturels de proximité. Des territoires comme ceux de Sept-Chutes dans Lanaudière ou Mont Sainte-Marie dans l’Outaouais et Lanaudière contribueront directement à la sauvegarde de la biodiversité mais aussi à offrir un meilleur accès à la nature aux Québécois.
« Nous nous réjouissons de voir que le gouvernement prend la mesure de l’engagement et la détermination des citoyens et des communautés en faveur de la protection de la nature. Toutefois, avec un peu plus de 300 km2 annoncés sur les 22 000 km2 en projets d’aires protégées consensuels, il faudra poursuivre le travail pour lever les obstacles et augmenter la cadence des annonces si le gouvernement veut capitaliser sur ce fort appui de la population d’ici la fin de son mandat » Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.
Plusieurs dizaines de territoires à protéger d’ici les élections
Les territoires dont la protection a été annoncée aujourd’hui font partie d’une longue liste de projets qui avaient été délaissés par le gouvernement en vue d’atteindre la cible de 17% d’aires protégées en 2020. Plusieurs dizaines d’autres territoires demeurent en attente de protection.
La SNAP Québec demande au gouvernement de concrétiser tous ces projets d’ici la fin de son mandat. À titre d’exemple, des projets fortement appuyés par les communautés locales, comme ceux de Rivières-Noire-et-Coulonge (820 km2) ou Kaaikop (40 km2) pourraient faire l’objet d’annonces rapides par le gouvernement. La SNAP va rester mobilisée pour la concrétisation de tous les projets oubliés dans le Sud du Québec.
Par ailleurs, il faut souligner que les superficies des 10 projets annoncées sont en moyenne réduites du tiers par rapport aux projets initialement supportés par le ministère de l’environnement. « L’expansion de notre réseau d’aires protégées est un investissement gagnant-gagnant pour la société québécoise et ne devrait pas être le fruit d’une guerre de tranchées dans les officines gouvernementales. Il faut rappeler que les propositions d’aires protégées sur la table ont déjà fait l’objet de négociations et de compromis au sein de la société civile. Il nous apparaît avisé de travailler sur la base des consensus régionaux et de les améliorer » conclut Pier-Olivier Boudreault, directeur de la conservation à la SNAP Québec.
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COMMUNIQUÉ
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