SNAP Canada

La SNAP C.-B. se réjouit de l’engagement de la Colombie-Britannique à protéger 30 % de ses terres d’ici 2030 et à faire progresser les aires protégées et de conservation autochtones

La SNAP C.-B. salue l’orientation provinciale de protéger 30 % des terres d’ici 2030

Le 8 décembre 2022, territoire traditionnel non cédé des Salish du littoral/Vancouver (Colombie-Britannique) — La Société pour la nature et les parcs du Canada – section Colombie-Britannique (SNAP C.-B.) se réjouit de la décision du gouvernement de la province de prendre des mesures vigoureuses en matière de conservation pour protéger 30 % de ses terres d’ici 2030 et favoriser les aires protégées et de conservation autochtones (APCA). Cette orientation majeure est énoncée dans la lettre de mandat que le premier ministre a adressée au nouveau ministre de la Gestion de l’eau, des terres et des ressources, M. Nathan Cullen, faisant ainsi de la Colombie-Britannique la deuxième province du Canada à prendre cet engagement.

« En adoptant cette orientation, la Colombie-Britannique investit dans notre avenir et assure la protection des milieux naturels qui nous procurent de la nourriture, de l’eau potable, de l’air pur et favorisent la stabilisation du climat », souligne Tori Ball, gestionnaire de la conservation terrestre à la SNAP C.-B. « Les aires protégées aident à atténuer les effets les plus néfastes des changements climatiques, en plus de contribuer à la diversification des économies locales et de faire progresser les objectifs de réconciliation de la province. C’est une excellente nouvelle pour toute la population britanno-colombienne. »

« C’est pour nous une grande satisfaction de voir que le gouvernement de la Colombie-Britannique demeure attaché à la protection de nos écosystèmes marins côtiers dans le présent mandat également », affirme Kate MacMillan, gestionnaire de la conservation des océans à la SNAP C.-B. « Une telle approche est bénéfique pour la vie marine et permet également de sécuriser les moyens de subsistance des populations qui y vivent. Un océan en santé est bon pour la nature et pour l’économie de la Colombie-Britannique. »

Les projets d’aires protégées existants et les déclarations d’APCA représentent une superficie totale de près de 100 000 kilomètres carrés, soit deux fois et demie la superficie de l’île de Vancouver.

« La Colombie-Britannique est la province la plus diversifiée sur le plan biologique au Canada », explique Tori Ball. « La nouvelle lettre de mandat marque un soutien au travail déjà entrepris pour stopper et inverser la perte de biodiversité ici dans cette province. Protéger 30 % d’ici 2030, soutenir les APCA, mettre au point une mesure législative pour protéger la biodiversité – voilà de bonnes nouvelles pour nos terres, nos eaux et notre faune. »

Les Nations autochtones de la province prennent déjà les devants en proposant des visions pour la conservation, des déclarations et des initiatives de gérance dans leurs territoires traditionnels. Mme Ball dit espérer que la lettre de mandat donnera lieu à une mobilisation accrue en faveur des propositions de conservation menées par les Autochtones, comme les aires protégées de Kaska Dena’s Dene K’éh Kusān et de Lower Similkameen sməlqmíx.

« Selon les recherches, la biodiversité est florissante sur les terres et les eaux gérées par les Autochtones, et ces deux propositions ne sont que deux exemples remarquables qui permettraient de sauvegarder des bassins hydrographiques intacts et de servir de refuges à des espèces sauvages comme le caribou et bien d’autres », ajoute-t-elle. « Leur travail favorise le rétablissement d’espèces menacées, consolide les droits des Autochtones à la terre et à la culture, et aide la province à s’adapter aux bouleversements climatiques accélérés – il faut donc soutenir ce travail. »

Cette annonce intervient dans le cadre de la quinzième Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (CDB) qui se tient à Montréal. Tori Ball et Kate MacMillan y participent au nom de la SNAP C.-B., aux côtés de partenaires autochtones, afin d’encourager le Canada et la communauté internationale à conclure un nouvel accord mondial ambitieux pour sauver la nature, et de les exhorter à soutenir les efforts de protection des terres et des océans menés par les peuples autochtones.

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Pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec :

Tori Ball, gestionnaire de la conservation terrestre, SNAP C.-B.
[email protected] | (604) 685-7445 p. 24

Kate MacMillan, gestionnaire de la conservation des océans, SNAP C.-B.
[email protected] | (604) 685-7445