SNAP Canada

La Nouvelle-Écosse crée 14 aires protégées nouvelles ou élargies, dont l’aire de nature sauvage de la rivière Sackville

Le 12 décembre 2022, KJIPUKTUK / HALIFAX – L’aire de nature sauvage de la rivière Sackville est maintenant protégée!!

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a annoncé aujourd’hui qu’il avait terminé le processus de désignation légale des terres publiques dans la région d’Upper Sackville et de Beaver Bank.

L’aire de nature sauvage de la rivière Sackville a été incluse dans le plan de la Nouvelle-Écosse Our Parks and Protected Areas, adopté en 2013. Elle a fait l’objet de plusieurs séries de consultations publiques, dont la plus récente au printemps 2021. Au total, 800 hectares de terres publiques sont maintenant protégés par la loi.

« Aujourd’hui est un jour de fête », déclare Chris Miller, directeur général de la section néo-écossaise de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP N.‑É.). « Les communautés d’Upper Sackville et de Beaver Bank attendent depuis longtemps la création de cette nouvelle aire protégée. Nous sommes extrêmement heureux que ce soit enfin chose faite et que cette importante aire naturelle soit maintenant officiellement établie comme une aire de nature sauvage jouissant d’une désignation légale. »

Félicitations à la Sackville Rivers Association (SRA), qui travaille d’arrache-pied pour protéger ces terres publiques depuis plus de dix ans. Nous tenons tout particulièrement à remercier Walter Regan, fondateur et ancien président de la SRA, pour son action de longue date et son dévouement à la conservation de ces terres.

L’aire de nature sauvage de la rivière Sackville abrite de nombreux et précieux écosystèmes, notamment de vastes paysages intacts, d’anciennes forêts de feuillus, d’importants lacs de tête, une façade sur la rivière Sackville, d’importantes zones humides, un corridor faunique clé et un habitat d’espèces en péril pour le saumon de l’Atlantique, la tortue serpentine et l’engoulevent d’Amérique. De plus, elle constitue la limite nord de la ceinture verte d’Halifax.

La région est populaire pour les loisirs de plein air, notamment la randonnée, la pêche, la chasse, le vélo, le ski de fond et la natation. Le camp des guides du lac Lewis est situé à côté de l’aire protégée. Maintenant que le processus de désignation d’aire protégée est terminé, toutes ces activités peuvent se poursuivre sans interruption. La désignation interdit les perturbations industrielles incompatibles avec les objectifs de conservation, dont la coupe à blanc, l’exploitation minière à ciel ouvert ou la construction de nouvelles routes. Elle signifie en outre qu’une coupe à blanc prévue près du lac Hawkin Hall a été définitivement abandonnée.

Grâce au processus de désignation, l’espace protégé de l’aire de nature sauvage de la rivière Sackville est passé de 631 hectares à 800 hectares. L’aire protégée a été élargie pour inclure des terres publiques supplémentaires du côté est de l’aire de nature sauvage. En 2020, la SNAP N.‑É. a effectué une évaluation des limites de l’aire de nature sauvage de la rivière Sackville et a recommandé au gouvernement de la Nouvelle-Écosse d’élargir les limites de l’aire protégée de façon à inclure cet endroit, et ce, afin de mieux protéger les forêts alluviales, les mares printanières, les zones humides et les possibilités d’activités récréatives, entre autres valeurs de conservation. Elle fait également entrer la totalité du lac Hawkin Hall dans les limites de l’aire protégée.

« Nous nous félicitons de l’élargissement des limites de l’aire protégée, déclare Chris Miller. Cela correspond à la recommandation de la SNAP N.‑É. visant à mieux protéger les caractéristiques de conservation clés du côté est de l’aire protégée. »

La proposition initiale de protection du site de la rivière Sackville visait à en faire une réserve naturelle. Cependant, en réponse aux commentaires locaux et aux recommandations de la SRA et de la SNAP N.‑É., le gouvernement de la Nouvelle-Écosse a modifié la proposition afin de plutôt viser une désignation d’aire de nature sauvage.

L’annonce d’aujourd’hui comprend également six nouvelles réserves naturelles et sept aires de nature sauvage élargies :

  • Réserve naturelle de la rivière Barneys
  • Réserve naturelle du ruisseau Big Meadow
  • Réserve naturelle de Cherry Hill Beach
  • Réserve naturelle de Glendyer
  • Réserve naturelle Les Caps
  • Réserve naturelle du ruisseau Porcupine
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage des îles de la côte Est
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage de la rivière Economy
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage du mont Eigg et de la rivière James
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage des lacs Medway
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage Middle River – Framboise
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage de la rivière Portapique
  • Agrandissement de l’aire de nature sauvage de la vallée de Wentworth

Collectivement, ces sites comprennent de grandes forêts intactes, des plages et des îles côtières, d’importantes terres humides et voies navigables et des habitats d’espèces en péril.

Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse offre également 20 millions de dollars en nouveaux fonds au Nova Scotia Crown Share Land Legacy Fund, qui aidera à la conservation des terres privées en fournissant un financement de contrepartie aux fiducies foncières.

La Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 15) se déroule actuellement à Montréal. Au total, 195 pays négocient un nouvel accord international sur la conservation, qui comprendra des objectifs plus élevés en matière d’aires protégées. La Terre est confrontée à une catastrophe écologique sous forme de la double crise de l’urgence climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Les négociateurs à Montréal ont jusqu’au 19 décembre pour parvenir à un accord final.

« Je suis heureux que le gouvernement de la Nouvelle-Écosse ait finalisé ce dernier lot de nouvelles aires protégées à temps pour la COP 15, déclare Miller, qui assiste aux négociations. Cela contribue à créer un élan pour parvenir à un accord final et démontre que l’établissement d’aires protégées est une stratégie clé pour stopper et inverser le déclin de la biodiversité. »

L’an dernier, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse s’est engagé à protéger légalement au moins 20 % de la masse continentale de la province d’ici 2030 et a inscrit ce nouvel objectif dans la loi. Il s’est également engagé à inclure intégralement tous les sites non désignés restants dans le cadre du plan provincial de 2013, baptisé Our Parks and Protected Areas, et a inscrit cet engagement dans les lettres de mandat du ministère de l’Environnement et du Changement climatique et du ministère des Ressources naturelles et des Énergies renouvelables.

La SNAP N.‑É. attend avec impatience le prochain lot de nouvelles aires protégées dans un avenir proche.

-30-

Contact :

Chris Miller
[email protected] 
Des photos haute résolution sont disponibles sur demande.