SNAP Canada

Table Ronde du Ministre sur Parcs Canada

Que sont les tables rondes du ministre?

Aux termes de la Loi sur l’Agence Parcs Canada, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique doit tenir une table ronde tous les deux ans afin d’offrir aux Canadiens intéressés l’occasion de formuler des commentaires et des recommandations sur la façon dont Parcs Canada remplit son mandat.

Recommandations de la SNAP Canada de 2023 :

  1. Accroître considérablement les efforts visant à créer des parcs nationaux/réserves de parcs nationaux, des parcs urbains nationaux et des aires marines nationales de conservation (AMNC) – et des réserves d’AMNC – afin de contribuer à la protection d’au moins 30 % des terres et des océans d’ici à 2030.
  2. Jouer un rôle de premier plan dans la gestion des terres et des océans en bordure des parcs afin de soutenir l’intégrité écologique à l’intérieur des parcs et de veiller à ce que les espèces sauvages puissent se déplacer en toute sécurité sur l’ensemble de leur territoire terrestre et marin.
  3. Maintenir et restaurer l’intégrité écologique constitue la priorité de la gestion des parcs nationaux et des AMNC. Pour y parvenir, il faut notamment interdire les infrastructures et les activités qui menacent la faune et les écosystèmes, et élaborer des stratégies d’utilisation humaine qui favorisent l’accessibilité dans le contexte écologique du paysage terrestre et marin tout en atténuant les impacts pour tous les sites.

Voici l’intégralité du texte soumis par la SNAP Canada en 2023. (anglais seulement)


Recommandations de la SNAP Canada de 2020 :

  1. Établir davantage de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation (AMNC) pour aider le Canada à respecter son engagement de protéger 25 % des terres et des océans d’ici 2025, et 30 % d’ici 2030.
  2. Assumer un rôle de chef de file dans la gestion des terres et des océans qui se trouvent en dehors des limites des aires protégées afin de favoriser l’intégrité écologique des parcs et de permettre aux espèces de se déplacer en toute sécurité dans l’ensemble des paysages terrestres et marins.
  3. Veiller à ce que la préservation et le rétablissement de l’intégrité écologique constituent la priorité absolue de la gestion des parcs nationaux et des AMNC, notamment en interdisant le développement et les activités qui menacent la vie sauvage et en s’engageant à élaborer pour chaque site des stratégies de gestion de l’activité humaine fondées sur des données probantes.
  4. Continuer à saisir les occasions de travailler avec les peuples autochtones en vue de créer et de gérer conjointement des parcs nationaux et des AMNC.
  5. Établir un réseau de parcs nationaux urbains et d’AMNC à travers le Canada pour assurer la protection et la restauration des écosystèmes essentiels en milieu urbain, permettre à la population canadienne de se rapprocher de la nature et renforcer le soutien aux efforts de conservation.
  6. Continuer à travailler avec les experts et les parties prenantes à l’amélioration de la diversité, de l’inclusion et de l’accessibilité dans le respect de l’intégrité écologique.

Voici l’intégralité du texte soumis par la SNAP Canada en 2020. (anglais seulement)


Recommandations de la SNAP Canada de 2017 :

1. Remettre l’intégrité écologique au premier rang des priorités de la gestion des parcs et rétablir un processus décisionnel ouvert et transparent.
  • établir un comité consultatif indépendant chargé de conseiller la ministre sur les moyens de maintenir ou de rétablir l’intégrité écologique en tant que priorité absolue;
  • donner des directives ministérielles claires à l’ensemble du personnel de l’Agence de tous les échelons pour que tous sachent que le maintien ou le rétablissement de l’intégrité écologique doit être la priorité absolue dans tous les aspects de la gestion des parcs;
  • réinvestir au moins 25 millions de dollars par année dans les activités scientifiques liées aux parcs, la surveillance écologique et la présentation de rapports à l’intention du public;
  • rétablir l’exigence de revoir les plans directeurs des parcs tous les cinq ans (au lieu de dix);
  • produire tous les cinq ans des rapports sur l’état des parcs pour chaque parc, les soumettre à un examen par les pairs et les diffuser au public;
  • rendre publics les ensembles de données de surveillance en écologie et en sciences sociales d’ici la fin de 2017;
  • intégrer les considérations relatives au changement climatique dans les politiques et les plans de Parcs Canada;
  • chercher activement des occasions de participer à des initiatives de conservation au-delà des limites des parcs.

2. Honorer l’engagement du gouvernement de limiter le développement dans les parcs nationaux

  • commander un examen indépendant des processus décisionnels de Parcs Canada, particulièrement en ce qui concerne Banff et Jasper, afin d’en assurer l’intégrité écologique, et s’engager à prendre des décisions ouvertes et transparentes dans l’intérêt de tous;
  • s’engager publiquement à ne pas étendre l’empreinte du développement dans les parcs nationaux Banff et Jasper;
  • rétablir une exigence législative prévoyant que tous les projets dans les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation doivent se conformer à des normes élevées en matière d’évaluation environnementale. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le mémoire que la SNAP a présenté à la Commission d’examen de l’évaluation environnementale.

3. Faire en sorte que l’expérience du visiteur soit axée sur la nature dans les parcs nationaux.

  • en ayant recours à un processus ouvert et transparent, élaborer une stratégie en matière d’expérience du visiteur dans les parcs nationaux qui privilégie les activités axées sur la nature plutôt que sur les infrastructures ou les activités récréatives de masse, et qui met l’accent sur les programmes d’interprétation, de sensibilisation et de gérance offerts par le personnel sur le terrain;
  • créer une stratégie de transport en commun pour les parcs nationaux afin de réduire la circulation et l’encombrement et d’appuyer l’atténuation des changements climatiques. Cette stratégie devrait prévoir l’amélioration du transport en commun à destination et à l’intérieur des parcs.

4. Élargir les réseaux d’aires protégées du Canada.

  • compléter d’ici 2020 la création de propositions actuelles de parcs nationaux;
  • élaborer un nouveau plan de réseau des parcs nationaux d’ici 2020 qui tiendra compte de la science de la conservation et des connaissances autochtones, intégrera les considérations relatives aux changements climatiques et favorisera la collaboration avec les gouvernements autochtones en vue de la création et de la gestion d’aires protégées;
  • intégrer les aires protégées dans les plans nationaux de lutte contre les changements climatiques afin de reconnaître leur importance en tant que « solutions naturelles »;
  • codiriger et appuyer les efforts que déploie le Canada à l’échelle nationale pour protéger au moins 17 % de son territoire d’ici 2020 dans le cadre du processus En route vers l’objectif 1, notamment en appuyant une planification systématique de la conservation;
  • accorder un financement suffisant pour permettre l’achèvement du réseau représentatif des parcs nationaux d’ici 2020, ainsi que l’élaboration d’un nouveau plan de réseau des parcs nationaux et l’achèvement du réseau représentatif des AMNC d’ici 2030;
  • compléter l’établissement des aires marines nationales de conservation proposées et recenser de nouveaux sites qui contribueront à l’atteinte de l’objectif de protéger au moins 10 % de nos océans d’ici 2020, puis faire bien plus que le strict nécessaire pour protéger la nature;
  • mettre à jour la Loi sur les aires marines nationales de conservation afin de renforcer les mesures de protection qui y sont prévues, notamment en faisant de l’intégrité écologique le principal objectif de gestion, comme c’est le cas pour les parcs nationaux;
  • accorder la priorité à l’élaboration de politiques et de règlements aux fins de la mise en œuvre de la Loi sur les aires marines nationales de conservation;
  • diriger un effort à la grandeur du pays pour planifier la protection à grande échelle nécessaire au-delà de 2020 afin de conserver la nature à long terme, en se fondant sur la science et le savoir autochtone;
  • mener une initiative en partenariat avec les gouvernements autochtones afin de voir quels changements politiques et législatifs doivent être apportés par les pouvoirs publics pour appuyer la création d’aires protégées autochtones, lesquelles seraient créées et gérées par les gouvernements autochtones, ou bien cogérées avec les gouvernements populaires.

Voici l’intégralité du texte soumis par la SNAP Canada en 2017. (anglais seulement)

Le ministre précédent a réagi en présentant son propre ensemble de priorités, de buts et d’objectifs qui correspondent largement aux recommandations de la SNAP. Un bulletin décrivant les progrès accomplis par l’Agence pour atteindre les objectifs de la table ronde du ministre a été publié et peut être téléchargé. 

Pour une liste complète des recommandations présentées par le ministre, veuillez consulter le rapport officiel.