SNAP Canada

L’effet de notre programme d’éducation en plein air sur les jeunes et nos collectivités

Publié par la section de la Vallée de l’Outaouais de la SNAP. Lire le blogue original.

Le Programme des gardiens de la faune du Canada (PGFC) est une expérience éducative conçue pour inspirer la prochaine génération de défenseurs de l’environnement au Canada en rapprochant les jeunes de la nature et en leur permettant de tisser des liens au sein de leur collectivité. 

La saison 2021-2022 du Programme vient de prendre fin. Ce dernier s’articulait autour de trois grands volets :

  1. Une expédition en pleine nature : nous avons emmené les participants faire une excursion de deux jours en canoë en eaux vives et en camping le long de la rivière Noire;
  2. Un projet de bénévolat : un projet éducatif ou d’intendance de l’environnement;
  3. Un sommet : une occasion pour les participants de partout au Canada de se réunir, d’échanger des idées et de perfectionner leurs compétences en matière de leadership et de défense des intérêts.

Compte tenu de la pandémie, le sommet marquant la fin du Programme a, cette année, pris la forme d’un sommet national virtuel et de plus petits sommets régionaux en personne organisés par les sections de la SNAP ayant pris part au Programme. Nos participants de la Vallée de l’Outaouais se sont réunis à Fort-Coulonge, en présence de la majestueuse rivière Coulonge, pour entendre des conférenciers de l’industrie et présenter leurs projets respectifs.

Voici ce que certains de nos jeunes participants avaient à dire au sujet de leur expérience en tant que membres de la cohorte du PGFC de 2021-2022.

« Comment la participation au Programme vous a‑t‑elle permis de tisser des liens au sein de votre collectivité et de vous rapprocher des milieux naturels qui vous entourent? »

« Le PGFC m’a incité à communiquer avec d’autres organisations communautaires afin de collaborer avec elles.

J’ai trouvé génial d’être aussi bien accueillie et d’avoir la possibilité de participer à des activités de premier plan. J’ai adoré apprendre de nouvelles techniques pour éliminer les espèces envahissantes afin de préserver la santé de l’écosystème local.

J’ai hâte de faire plus de bénévolat et d’enseigner aux autres ce que j’ai appris! »

Mesha, participante au PGFC dont le projet portait sur l’élimination de la renouée du Japon au parc Hampton

« Comment la participation au Programme vous a‑t‑elle permis de développer vos compétences en matière de recherche et de collaboration? »

« Dans le cadre de mon projet, je me suis penchée à la fois sur les études autochtones et sur la conservation de l’environnement, et j’ai tenté d’établir des liens entre ces deux sujets.

Les médias se contentent souvent de diffuser des reportages qui portent sur les difficultés que vivent les membres des communautés autochtones ou sur les activités culturelles autochtones.

Il s’agit-là d’une vision très réductrice des Autochtones. L’objectif que je me suis fixé consistait à tourner les projecteurs vers les efforts déployés par les Autochtones pour protéger l’environnement.

J’ai compilé une liste des communautés autochtones de la Vallée de l’Outaouais et des initiatives en matière de conservation qu’elles ont mises en place, je suis entrée en contact avec ces communautés, et j’ai tenté de déterminer quelle aide je pourrais personnellement leur apporter et comment la SNAP-VO pourrait les soutenir dans leurs efforts, que ce soit au moyen d’initiatives de sensibilisation, de l’octroi d’un financement ou de la réalisation d’études. »

Angélique, participante au PGFC dont le projet portait sur l’établissement d’une collaboration entre les communautés autochtones et la SNAP-VO.

 « Qu’avez‑vous appris en participant au Programme? »

« Le fait de participer au PGFC m’a permis d’être au cœur des efforts de conservation entrepris à l’échelle locale et m’a donné l’occasion de rencontrer d’autres personnes passionnées. J’ai eu la chance d’acquérir une compréhension plus approfondie de l’importance de la conservation des bassins versants et de ce que je pouvais faire pour y contribuer.

Avant de participer à ce programme, je n’étais pas certaine de m’intéresser à la conservation de l’environnement, mais le programme m’a incitée à présenter ma candidature à un poste dans ce domaine que j’occuperai cet été! »

Meghan, participante au PGFC dont le projet comprenait un parcours en ski le long de la rivière des Outaouais