Le Canada doit investir judicieusement dans l’avenir que les Canadiens veulent : propre, prospère et résilient

OTTAWA, 29 juillet 2020 – Le Groupe de travail pour une reprise économique résiliente a publié un rapport qui préconise des investissements de 50 milliards de dollars sur cinq ans (révisé le 16 septembre 2020) et formule 22 recommandations visant à assurer une reprise économique résiliente du Canada après la pandémie de COVID-19. La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) s’est réjouie de voir « l’investissement dans la nature qui nous protège et nous soutient » comme l’une des « cinq mesures audacieuses » servant de fondement aux recommandations, au même titre que l’investissement dans les bâtiments écoénergétiques, les véhicules à émission zéro, les énergies propres et la compétitivité propre. 

La SNAP souscrit aux objectifs mis en avant par les quatre recommandations axées sur la nature formulées par le Groupe de travail, à savoir : restaurer et conserver les infrastructures naturelles, telles que les zones humides, les marais côtiers et les forêts riveraines; accélérer le leadership mondial en matière de conservation et soutenir la réconciliation autochtone; soutenir la saine gestion et la conservation par les propriétaires fonciers, les agriculteurs, les communautés et les gestionnaires de ressources; accroître et former la main-d’œuvre pour la restauration, la surveillance et la gestion des écosystèmes et le tourisme de nature.

« Ces recommandations audacieuses et pressantes qui cherchent à faire de la protection de la nature une priorité dans les stratégies de relance sont complémentaires aux recommandations formulées par la SNAP dans son plus récent rapport sur les parcs publié plus tôt ce mois-ci », fait remarquer Sandra Schwartz, directrice générale nationale de la SNAP. « Dans tout le pays, des regroupements voient le redémarrage mondial comme une occasion de réaliser des changements majeurs et ils s’unissent pour réclamer un avenir meilleur pour tous. » 

Le Groupe de travail pour une reprise économique résiliente est un groupe indépendant composé de 15 chefs de file des milieux des finances, des politiques et de la durabilité qui cherchent à s’assurer que les milliards de dollars investis dans la reprise au Canada permettront de créer des emplois pour les Canadiens, de réduire les inégalités et de générer des retombées positives sur l’environnement. 

Faits saillants sur le rôle de la nature dans une reprise résiliente

1. Le 28 juin 2020, la Coalition du budget vert, qui regroupe la SNAP et 23 autres organisations environnementales canadiennes de premier plan, a publié des recommandations préliminaires concernant la relance et les mesures budgétaires pour 2020-2021 (en anglais seulement) où elle exhorte le gouvernement fédéral à agir en cette période charnière de l’histoire afin de susciter un changement transformationnel. Les recommandations de ce rapport sont similaires à celles formulées par le Groupe de travail, notamment en ce qui concerne les solutions climatiques fondées sur la nature (p. 30), la conservation et les aires protégées (p. 32-36), les solutions s’appuyant sur des infrastructures naturelles pour favoriser la résilience climatique (p. 44) et un fonds fédéral de restauration des habitats (p. 38).  
2. Le 10 juillet 2020, plus de 230 organisations, dont la SNAP, ont soumis une lettre conjointe au premier ministre pour lui demander de placer la conservation de la nature au cœur de la relance au Canada après la pandémie de COVID-19. Vous pouvez lire un article d’opinion (en anglais seulement) sur cette lettre cosigné par Sandra Schwartz, directrice générale nationale de la SNAP, et Jay Ritchlin, directeur général de la Fondation David Suzuki pour l’Ouest canadien.
3. Le 15 juillet 2020, la SNAP a publié le rapport Nature en santé = populations en santé : Mettre la nature au cœur de la relance post-COVID-19. Le rapport met en évidence le rôle essentiel que jouent les aires protégées pour assurer le bien-être des Canadiens et favoriser la résilience et la diversification de l’économie. Le rapport formule des recommandations sur la façon dont les autorités fédérales, provinciales et territoriales peuvent procurer des avantages sanitaires et économiques aux Canadiens par le biais d’investissements dans les aires protégées.
4. Le 7 juillet 2020, un sondage mené par Pollara Strategic Insights pour la Campagne internationale pour la conservation de la forêt boréale et l’Indigenous Leadership Initiative (en anglais seulement) faisait état d’un large soutien à la conservation de la nature dans le cadre de la relance économique. D’après le sondage, plus de 70 % des Canadiens jugent important d’inclure la conservation de la nature dans la planification de la revitalisation économique, 72 % sont d’avis que le gouvernement devrait investir dans la gérance autochtone dans le cadre de la reprise économique, et seulement 16 % des Canadiens veulent revenir à l’économie d’avant la COVID-19. Sept répondants sur dix veulent rebâtir tout en mettant en place des changements – soit par l’adoption de nouvelles approches (39 %), soit par une transformation fondamentale (33 %).
5. Le 14 juillet, le Forum économique mondial a publié le deuxième des trois rapports de sa nouvelle série de rapports sur l’économie de la nature (en anglais seulement), qui analyse les arguments commerciaux et économiques en faveur de la protection de la nature et des voies pour une économie respectueuse de la nature. Dans ce document, on peut lire : « Le milieu des affaires ne peut plus continuer comme avant – nous atteignons des points de basculement irréversibles pour la nature et le climat, et plus de la moitié du PIB mondial, soit 44 000 milliards de dollars, est menacée par la perte de la nature. »

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Tracy Walden
Directrice nationale, Communications, SNAP
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Au sujet de la Société pour la nature et les parcs du Canada

La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) est le seul organisme de bienfaisance pancanadien qui se consacre exclusivement à la protection de nos terres publiques, de nos océans et de nos eaux intérieures, et qui veille à ce que nos parcs soient gérés de manière à protéger la nature qui y vit. Au cours des 57 dernières années, nous avons joué un rôle fondamental dans la protection de plus d’un demi-million de kilomètres carrés de milieux naturels – une superficie plus vaste que celle du Yukon. Notre vision est de protéger au moins la moitié des terres publiques et des eaux publiques du Canada pour le plus grand bien des espèces sauvages et des êtres humains. Pour en savoir plus sur la SNAP et notre travail de protection du patrimoine naturel du Canada, rendez-vous sur le site snapcanada.org. Rejoignez notre communauté sur Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn. Faites un don aujourd’hui.