OTTAWA, le 9 julliet 2020 – La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) salue l’adhésion du Canada à l’Alliance mondiale pour les océans ainsi que l’engagement du gouvernement fédéral à protéger 30 % de nos océans d’ici 2030. Cette annonce vient consolider la réputation du Canada en tant que chef de file mondial de la conservation des océans.

« Au cours des cinq dernières années, le Canada a fait de remarquables progrès en matière de protection des océans grâce à l’établissement de nouvelles aires marines protégées », indique Alex Barron, directeur national du programme des Océans de la SNAP. « Nous sommes ravis de voir le Canada se joindre à des pays comme le Royaume-Uni, la Suède, le Costa Rica et Palau pour préconiser la protection de 30 % des océans d’ici 2030. » 

En tant que signataire de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies, le Canada s’est engagé à protéger 10 % de ses océans à l’horizon 2020. En 2019, le Canada a annoncé qu’il protégeait plus de 13 % de ses océans. Les 192 pays qui sont parties à la CDB négocient actuellement de nouveaux objectifs pour la protection des océans.

« Des accords internationaux comme l’Alliance mondiale pour les océans et la mobilisation pour la protection de 30 % des océans d’ici 2030 sont essentiels à l’obtention de résultats concrets en matière de conservation de ces milieux aquatiques », explique Alex Barron. « Nous avons observé le Canada combler rapidement son retard en matière de conservation des océans pour devenir un chef de file mondial en la matière, et il est maintenant en position de poursuivre sur sa lancée et d’encourager d’autres pays à faire preuve d’ambition. »

La SNAP suit les progrès du Canada en matière de conservation des océans depuis plus d’une décennie et fait campagne pour la création d’aires marines protégées depuis les années 1990. Ces dernières constituent un outil de conservation éprouvé qui présente des avantages incontestables : elles contribuent à la croissance des populations de la faune marine et à leur diversification, à la prolifération des poissons de taille plus importante et à l’adaptation des écosystèmes aux changements climatiques.

La science est claire : il faut protéger au moins de 30 % à 50 % des océans de la planète pour que l’on puisse restaurer leur santé, protéger la vie marine vulnérable et reconstituer les ressources halieutiques. Une étude publiée récemment dans Nature laisse entendre que la protection de 30 % des océans au moyen d’aires protégées bien gérées pourrait rétablir la santé des océans en quelques décennies seulement. « C’est une étape vraiment importante, et nous sommes très désireux de travailler avec la ministre pour aider le Canada à atteindre ces objectifs ambitieux par la création d’aires marines protégées efficaces qui procureront de réels avantages d’un océan à l’autre à l’autre », ajoute Alex Barron.

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Au sujet de la Société pour la nature et les parcs du Canada

La Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) est le seul organisme de bienfaisance national qui se consacre exclusivement à la protection de nos terres publiques, de nos océans et de nos eaux intérieures, et qui veille à ce que nos parcs soient gérés de manière à protéger la nature qui y vit. Depuis les 57 dernières années, nous avons joué un rôle fondamental dans la protection de plus d’un demi-million de kilomètres carrés de milieux naturels – une superficie plus vaste que celle du Yukon! Notre vision est de protéger au moins la moitié des terres publiques et des eaux publiques du Canada pour le plus grand bien des espèces sauvages et des êtres humains. Pour en apprendre davantage sur la SNAP et son travail de protection du patrimoine naturel du Canada, rendez-vous sur snapcanada.org.