Vendredi 24 mai 2024
Une lueur d’espoir au milieu des changements climatiques actuels qui menacent la nature
L’émerveillement : c’est dans notre nature
Tandis que les jours s’allongent et que les bourgeons entament leur transformation annuelle, je m’émerveille devant les premiers signes du printemps et le rituel annuel de planification de mon jardin.
Quand je regarde par la fenêtre au printemps, je ne peux m’empêcher de ressentir de l’étonnement et de l’émerveillement. Je suis impressionnée par la résilience des arbres, des plantes, des insectes et des oiseaux qui vivent dans mon jardin! Je suis épatée par ces systèmes racinaires qui survivent au cycle annuel de gel/dégel. Je m’étonne que les oiseaux reviennent dans les nichoirs que nous avons construits pour eux et qu’ils se nourrissent des graines que nous leur avons offertes, et que les abeilles qui semblent encore endormies puissent déjà commencer à récolter le pollen du trèfle que nous avons planté juste pour eux.
Mais cette année, je suis également inquiète.
Le changement de saison est différent, et il y a nettement moins de neige en hiver. Ces changements jettent une ombre dans mon jardin ce printemps et font écho à un signal d’alerte environnementale qui résonne profondément en moi.
En regardant mon jardin cet hiver, j’ai été frappée par l’obscurité – un rappel visuel des changements climatiques qui menacent la nature. Malgré ces préoccupations, je suis également remplie d’espoir lorsque je réfléchis aux récentes réalisations de la SNAP Canada et de ses sections en matière de conservation.
Protéger la nature : Faits saillants du début de 2024
Au Manitoba, le bassin versant de la rivière Seal est maintenant sous protection provisoire [EN]. Cette vaste région, qui s’étend sur plus de 50 000 kilomètres carrés, est essentielle au maintien de la biodiversité et au soutien des communautés autochtones. Sa protection marque une étape importante vers la préservation de la santé écologique de notre pays et l’atteinte de notre objectif de protéger 30 % de nos terres et océans d’ici 2030.
Plus à l’est, en Ontario, nous constatons les résultats de la collaboration avec les conseils autochtones, tandis que nous nous rapprochons de la création de l’aire marine nationale de conservation Mushkegowuk [EN]. Cette initiative protège des habitats marins vitaux et soutient le patrimoine culturel et les pratiques durables des peuples autochtones.
Et au Québec, l’engagement à protéger le mont Kaaikop représente plus qu’une victoire environnementale. En effet, il représente une lueur d’espoir pour l’atteinte d’objectifs de conservation plus larges, qui contribuerait à faire en sorte que le Québec demeure un chef de file dans l’effort mondial de préservation des ressources naturelles de notre planète.
Le temps est à la réflexion et à l’action
Ces jalons en matière de conservation constituent un plan d’action. Ils nous montrent que malgré les défis, il y a de la place pour l’optimisme et que les progrès sont à notre portée.
En me promenant dans mon jardin, en observant les premiers signes du printemps, je me souviens de la résilience de la nature et de notre capacité à changer les choses.
Cette juxtaposition d’inquiétude et de célébration nous exhorte à reconnaître la fragilité de notre planète tout en reconnaissant nos capacités en tant qu’intendants de la terre. Elle nous oblige à agir, à nous adapter et à défendre la protection de notre monde.
Tandis que nous continuons d’avancer vers un avenir durable, poursuivons l’esprit de renouveau que le printemps nous inspire. Nourrissons nos jardins, nos communautés et notre planète avec la même détermination et le même engagement qui ont nourri nos récents succès. Les défis sont importants, mais nos réalisations et notre potentiel le sont aussi.
Le printemps nous rappelle que l’espoir peut prendre racine dans les endroits les plus inattendus.