Protéger la mer du Grand Ours
Soutenez un réseau d’aires marines protégées – le premier au Canada – dans la mer du Grand Ours.
Pourquoi protéger la mer du Grand Ours?
Également connue sous le nom de biorégion du plateau Nord, cette région où abondent îles côtières, rivages rocheux et fjords profonds accueille une faune emblématique. Chaque été, les rorquals à bosse en migration viennent se nourrir dans ces eaux fécondes. Les épaulards de Bigg et les épaulards résidents du Nord sillonnent la mer du Grand Ours. Autrefois chassées jusqu’à l’extinction en Colombie-Britannique, les loutres de mer qui y ont été réintroduites y prolifèrent et contribuent à rétablir l’équilibre des écosystèmes. Des forêts de varechs, des prairies d’herbes marines et des récifs d’éponges siliceuses en bonne santé servent de refuge à des espèces marines comme le sébaste et la crevette. Cette bande d’océan foisonnante aide à la lutte contre les changements climatiques grâce à sa capacité de stocker du « carbone bleu ».
« Les peuples autochtones veillent sur la mer du Grand Ours depuis des temps immémoriaux. Ces eaux assurent la vitalité de sociétés et de cultures depuis des milliers d’années. Les peuples autochtones continuent de veiller à la bonne intendance des eaux côtières, maintenant et pour les générations à venir. Respecter la nature et en prendre soin sont des éléments ancrés dans de nombreuses valeurs culturelles. La gestion responsable de la côte favorise la durabilité des ressources et la sécurité alimentaire des populations locales. »
Ensemble vers la création du premier réseau d’aires marines protégées au Canada
Depuis plus d’une décennie, 17 Premières Nations, en partenariat avec les gouvernements fédéral et provincial, travaillent ensemble pour créer le premier réseau d’aires marines protégées du Canada dans une optique de préservation de la mer du Grand Ours. Le réseau d’AMP vise à protéger la faune marine tout en respectant les priorités de conservation liées à la culture des Premières Nations.
Depuis plus d’une décennie, 17 Premières Nations, en partenariat avec les gouvernements fédéral et provincial, travaillent ensemble pour créer le premier réseau d’aires marines protégées du Canada dans une optique de préservation de la mer du Grand Ours. Le réseau d’AMP vise à protéger la faune marine tout en respectant les priorités de conservation liées à la culture des Premières Nations.
Les crises des changements climatiques et de la perte de biodiversité menacent la capacité de la mer du Grand Ours à répondre aux besoins de demain. Les aires marines protégées peuvent agir comme une police d’assurance qui permettra d’assurer la vitalité des espèces marines dans un contexte de bouleversement des milieux marins. Les zones désignées comme des aires protégées offrent un sanctuaire contre les activités humaines nuisibles. La protection des océans est non seulement un moyen de protéger la nature, mais aussi de favoriser des économies locales viables et durables le long des côtes.
Lieu
L’océan Pacifique
Menaces
● Surpêche
● Pêche destructrice
● Pollution
Aire protégée potentielle
30 000 km2
Qui est impliqué?
Le gouvernement du Canada, le gouvernement de la Colombie-Britannique, 17 Premières Nations et la SNAP Colombie-Britannique.
Il s’agit des Premières Nations Gitga’at, Gitxaala, Haisla, Kitselas, Kitsumkalum, Metlakatla, Heiltsuk, Kitasoo/Xai’xais, Nuxalk, Wuikinuxv, Da’naxda’xw Awaetlala, Mamalilikulla, K’ómoks, Kwiakah, Tlowitsis et Wei Wai Kum, ainsi que du Conseil de la Nation haïda.
Campagne active
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