La situation des espèces en péril est plus précaire qu’avant l’entrée en vigueur de la loi fédérale. Les mesures de protection sont lentes et inégales, en particulier à l’échelle provinciale.
La perte d’habitat essentiel, celui dont les espèces ont besoin pour survivre et se rétablir, est l’une des principales causes du déclin des espèces. Pour être jugée efficace, la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril (LEP) doit donc se traduire par une réduction de la perte d’habitats essentiels. Malgré l’absence d’un système de suivi clair permettant d’évaluer dans quelle mesure la LEP a permis d’empêcher la destruction d’habitats essentiels, une chose est sûre : il existe de nombreuses lacunes en matière de protection, même lorsque la loi est appliquée. Nous nous sommes efforcés de comprendre pourquoi, tout en réfléchissant à des solutions d’amélioration.